Grands Principes du Détatouage au Laser :

Combien de séances faut-il ? En moyenne entre 6 et 9, avec un Picosure® ou Pico+. En effet, à chaque séance, une couche supplémentaire d’encre est saisie. Comme un tatouage n’est pas homogène dans la peau lors de son injection, la densité de l’encre varie d’un bord à l’autre du tatouage. Les zones d’ombrage partent plus vite que les zones très denses, bien chargées en encre.

Dans le centre du Docteur Tatoo® la pratique* depuis l’utilisation du Picosure® est la suivante :

                – Maquillage permanent de sourcils ou de lèvres : 3 à 6 séances

                – Tatouage Classique, noir ou bleu marine : 3 à 8 séances

En fonction de la densité de l’encre, plus un tatouage est chargé plus il requiert de séances. Un vieux tatouage nécessite moins de séances qu’un très récent ( <1 an). Ceci est une observation sur le nombre de cas traités.

Le Laser laissera –t-il des traces ? En principe non. Il existe cependant quelques cas particuliers : les zones où la peau est fine et où il y a des zones osseuses. Ces zones comme les poignets, les chevilles, les phalanges, la zone derrière les oreilles, peuvent se montrer déprimées à la disparition de l’encre en raison de la lenteur que la peau met à reconstituer du tissu manquant, le volume de l’encre ayant disparu.

Une fois les séances terminées, l’encre éliminée, il peut y avoir pendant quelques temps un ‘’fantôme’’ constitué d’un halo un peu grisâtre qui va mettre quelques mois à disparaitre.

Enfin, tout tatouage en phase de cicatrisation qui est exposé au soleil, et plus particulièrement, voire surtout, sur les peaux mates voire brunes, verra l’empreinte du tatouage se colorer en marron. C’est un phénomène d’hyperpigmentation due à la coloration par les UV des dépôts d’hémosidérine, véhiculés par le sang pendant la période inflammatoire de cicatrisation. Il existe donc une période au cours de laquelle, pendant les croutelles, et, pendant que la zone est encore rose/rouge où il ne faut pas exposer la zone traitée au soleil. Ceci est d’ailleurs valable, pour tout le monde, pour toute zone cutanée ayant subi une agression (coupure, égratignure, écorchure, brûlure, éraflure, piqure de moustique, intervention chirurgicale, traitements topiques, certains cosmétiques et/ou médicamenteux) qui se transformera en zone marron ou beige.

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